Consultation PCAET

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24 contributions
23 participants

Avant l'adoption définitive de son Plan Climat Air Énergie Territorial, Paris Est Marne&Bois a l'honneur de vous présenter son document cadre en matière de Transition Écologique et vous invite à partager votre avis.


Contributions

Le 9 mars 2021 Frédéric Lamprecht

Nogentais, et habitant de notre territoire 10, je salue la mise en place de ce PCAET, en effet l’échelle locale est essentielle pour faire face au changement climatique !

Les attentes sont fortes concernant ce plan et sa mise en œuvre devra être rapide et efficace, tout en rappelant l’urgence à agir. Le Plan Climat doit permettre de répondre, localement, à l’urgence du réchauffement climatique.

Souhaitons que cela ne soit pas au final qu’un instrument de communication qui n’aura aucune prise sur les grandes orientations d’aménagement et d’urbanisme.

Quelques propositions concrètes

Concernant la mobilité :
– Améliorer l’offre de transport
– Développer des pistes cyclables
– Favoriser l’usage de la voiture électrique – Développer le co-voiturage

Concernant les habitants :
– Améliorer le traitement des déchets
– Sensibiliser la population et notamment les jeunes enfants au changement climatique
– Favoriser les circuits courts
– Encourager l’agriculture urbaine

Concernant la végétalisation :
– Augmenter la végétalisation en ville
– Favoriser les espaces verts et préserver les ilots de verdure
– Développer les jardins partagés

Concernant les constructions :
– Encourager l’utilisation des eco-matériaux
– Encourager l’isolation des bâtiments
– Développer les conseils concernant les travaux d’isolation
– Encourager les énergies renouvelables
– Adapter la ville aux impacts du changement climatique
– Limiter la densification

Concernant les pollutions
– Mettre en place des mesures significatives pour faire baisser la pollution de l’air
– Traiter également la pollution sonore et les points noirs du bruit
– Privilégier et protéger les ilots de verdure
– Lutter contre les ilots de chaleur

Voilà autant de sujets qu'il est urgent de traiter à l'échelle communale et territoriale voir même métropolitaine.

Quelques réflexions générales :

Nous aurions apprécié qu'une réunion publique soit organisée pour nous présenter ce plan climat car il est difficile de s'approprier les grandes orientations que vous allez prendre ...

Ensuite, j'ai le sentiment que partout le béton gagne, à quand la zéro artificialisation? Les faits scientifiques sont là, la température va monter largement au dessus des 1,5 degrés et les solutions sont pourtant simples.

Arrêtez la densification avec des constructions bétonnées, il faut au contraire créer des zones forestières en ville, végétalisation intelligente. Le confinement a été en ce sens un révélateur.

Le diagnostic pointe du doigt la pollution de l'air d'origine routière et notamment autoroutière le long des axes A4/A86. Mais quid des communes limitrophes situées de l'autre côté de l'autoroute et qui n'ont pas les mêmes prescriptions concernant la ZFE ?

La situation d'émission de radon sur l'ancien site radioactif de Nogent sur Marne est un phénomène très spécifique qui mériterait dans le cadre du PCAET une étude particulière eu égard aux impacts sanitaires du radon.

L'état d'urgence climatique déjà décrété par plusieurs villes en France, en Europe, dans le monde, impose qu'au niveau local chaque commune, ou collectivité plus généralement, s'engage et mette en place un plan d'action et des mesures immédiates susceptibles de répondre aux éventualités de crise majeure. Il est de la responsabilité des élus de parer à ces éventualités et d'assurer la sécurité des citoyens.

L'idée de créer par exemple une assemblée pour le climat avec un tiers d'expert, un tiers d'associations et un tiers de citoyens permettant une évaluation annuelle des mesures prises me semble à réfléchir.

Le 16 mars 2021 Denis Cachon

Concernant le volet mobilité, ne pas oublier les deux-roues motorisés, très nombreux, polluants et particulièrement bruyants. Favoriser le passage à des deux-roues  électriques pour limiter ces nuisances.

Le 19 mars 2021 Amandine MARTINS

Employée dans la ville de Saint Mandé, je suis ravie de pouvoir participer à cette consultation en vous faisant part de mes recommandations dans le cadre de la mise en place du PCAET.

 

Education :

- Eduquer les élèves à l’écologie et aux problématiques environnementales : A l’école une matière pourrait être instaurée afin d’engager les élèves à travers des projets concrets et des prises de conscience. Selon l’âge et la classe il semble pertinent de sensibiliser les citoyens de demain à des activités écoresponsables.

- Favoriser l’échange entre l’intercommunalité et les étudiants. Dans cette optique, il pourrait être envisagé de mettre en place une cellule dédiée aux innovations environnementales étudiantes pouvant s’intégrer dans une démarche écologique à l’échelle territoriale. Cela est envisageable avec par exemple l’organisation de concours et d’accompagnement sur une durée déterminée. Puis une mise en relation entre les entreprises et les projets étudiants pourrait être une approche novatrice afin de créer des collaborations pertinentes ayant un impact positif sur le territoire.

Entreprises :

- Guider les acteurs économiques vers une transition écologique fluide et efficace. Pour cela il serait utile d’instaurer des délais à court, moyen et long terme afin d’atteindre des objectifs quant à :

  • la réduction d’émissions de gaz à effet de serre,
  • la réduction de la quantité de déchets et d’usage de plastique,
  • la part croissante d’énergie renouvelable à intégrer dans le mix énergétique.

Pour faciliter cette transition : une mise en contact avec les entreprises appropriées et les experts pouvant apporter les conseils.

Afin d’inciter les entreprises à suivre les règles, il est nécessaire qu’elles y voient une contrepartie et un risque limité. C’est pourquoi il faut instaurer un cadre stable et strict, via des aides claires et des pénalités.

Néanmoins les avantages doivent être intéressants et viables. En effet, le retour sur investissement des actions entreprises doit être supérieur au risque de ne pas agir, sinon l’engagement des entreprises demeurera plus rare.

- Mais les entreprises répondent aux besoins des clients, étant citoyens, ils doivent eux aussi être intégrés dans cette transition écologique.

Citoyens :

- Concernant les citoyens (particuliers) il semble pertinent de les inciter à l’autoconsommation en énergie avec l’installation et l’usage de panneaux photovoltaïques par exemple. Cela permettra de réduire leur facture d’électricité tout en réduisant la part d’énergie non verte. Pour cela une campagne incitative et un accompagnement des démarches pourraient être intéressants.

- Afin de réduire les nuisances sonores et d’attribuer une place plus grande aux piétons le développement de pistes cyclables, de zones de rencontre et de zones 30 pourraient être des alternatives.

- Favoriser les circuits courts et la production d’énergie locale.

- Déployer largement des composteurs et favoriser l’agriculture à petite échelle localement via des jardins partagés par exemple.

- Inciter à construire et rénover les bâtiments pour augmenter l’efficacité énergétique comme indiqué dans le PCAET. A cela s’ajoute la possibilité de motiver l’usage d’installations d’énergies renouvelables adaptées aux habitations.

Actions publiques :

- Agir pour atteindre une neutralité de carbone, déployer des installations produisant des énergies renouvelables.

- Avoir des indicateurs précis pour accompagner et évaluer la transition verte : Photovoltaïque, Eolien, Géothermie etc. Par exemple, utiliser des outils de suivi des installations d’énergies renouvelables telle une cartographie évolutive des installations photovoltaïques sur le territoire de Paris Est Marne et Bois qui permettrait d’avoir une idée claire de l’état de couverture des installations solaires au démarrage du PCAET et à son terme. L’entreprise Reuniwatt propose une telle solution avec son service PARCS.

- Favoriser l’innovation verte via des partenariats avec des entreprises engagées dans l’environnement pour accompagner la mise en place et le suivi du PCAET.

- Mise en place d’une assemblée pour le climat avec un tiers d'experts, un tiers d'associations et un tiers de citoyens permettant une évaluation annuelle des mesures prises (comme l’évoquait M. Lamprecht) semble être une idée pertinente.

- Intégration de Smart Grids (ou réseaux intelligents) permettant de piloter l’énergie avec une démarche citoyenne active.

- Développer des micro réseaux hybrides avec une prise en compte des possibilités d’intégration de réseaux à courant continu (grâce à des batteries et/ou des panneaux solaires).

- Motiver une économie éco-responsable et un marché compétitif.

Le 24 mars 2021 anne meunier

déplacements: il est urgent de rendre les déplacements à vélo vivables. A Joinville, les coronapistes tombent en déliquescence, l'avenue Gallieni doit devenir un axe urbain accessible aux Joinvillais de tous ages.
végétalisation: les espaces doivent être végétalisés. Autrement que par des arbres en pots!
 

Le 25 mars 2021 Aurélia Mignot

Bonjour,

je profite de cette initiative pour faire entendre ma voix de citoyenne, il serait dommage de passer à côté. Je prends la parole sur deux sujets : la mobilité et la pollution.

Mobilité :

1. favoriser la circulation à vélo. Multiplier les pistes cyclables sécurisées. Celles tracées sur la route ne sont pas rassurantes, notamment dans des espaces étroits comme le centre-ville de Nogent sur Marne ou les bords de la Marne au Perreux-sur-Marne.

2. le dimanche, dans un premier temps, dédier aux piétons et aux cyclistes la section des bords de Marne, entre le pont de Bry et celui de Nogent (territoire Perreux sur Marne)

3. Améliorer la circulation et l'harmonie des mobilités douces sur les bords de Marne : piétons, promeneurs avec chiens, coureurs, cyclistes etc... Beaucoup de mobilités différentes sur un même espace piéton.

Pollution :

1. Lutter contre les déjections canines sur les bords de Marne : ils sont jonchées de déjection canine. Cet espace bucolique est monopolisé par les crottes de chien. Dans un souci de pollution des eaux, activer une campagne d'information et de communication + intense pour redonner la pleine jouissance de cet espace bucolique aux habitants du département. Surtout quand on projette de restituer la baignade d'ici quelques années. Un défi de santé publique.

Merci pour votre intérêt. Si nous pouvons tous ensemble améliorer notre environnement, n'hésitons pas #TousEnsemble

Le 26 mars 2021 Benoît JOSSERAND

J'ajoute 3 propositions à celles qui ont déjà été faites : 

- lutter contre la pollution lumineuse,

- lutter contre le vol de vélo, 

- si on veut obliger les gens à adopter des véhicules (voitures, camionnettes, deux-roues motorisés...) plus récents et moins polluants, il ne faut pas oublier que l'argent ne tombe pas des arbres et donc apporter de réelles aides pour la conversion des vieux véhicules, sans se contenter d'aider au financement seulement des voitures électriques, hybrides rechargeables et vélos électriques. Tout le monde ne peut pas se payer ce type de véhicule et il faut aussi avoir une maison pour les recharger la nuit. Si on interdit certains véhicules thermiques trop vieux dans la ZFE, il faut aussi prévoir d'aider à l'achat de véhicules thermiques plus récents !

Le 27 mars 2021 Vincent Gaillot

Les décisions prises dans une commune voisine (Paris, pour ne pas la citer) ont pu générer quelques moqueries et arc-boutements de part leur caractère péremptoire et brutal. Avec un peu de recul temporel et l'expérience des confinements, force est de constater qu'il n'y a aujourd'hui pas vraiment d'autre solution pour lutter contre la résistance au changement de notre société. Ces décisions et certaines actions déjà menées au niveau du territoire ont montré l'importance d'une vision locale ; le PCAET de Paris Est Marne et Bois va également dans ce sens.

Des décisions simples mais fortes, des actions simples mais également fortes sont autant de pas vers la résilience qui nous sera nécessaire dans les décennies, voire les années à venir. Cela ne suffit pas, bien sûr, les "petits pas" ne sont jamais suffisants et il faut une combinaison de responsabilités individuelles et sociétales pour que les choses avancent. Le territoire et ses départements ont leur contribution à apporter en ayant un impact sur les grandes structures.

Mobilité :

  • Massification des pistes cyclables en site propre (mobilités douces)
  • Massification des voies de bus en site propre (mobilités durables)
  • Rendre les villes et le territoire plus favorables aux piétons
  • Interdiction des deux roues motorisés (nuisances sonores)
  • Incitations auprès des sociétés / artisans au passage au vélo cargo
  • Déployer des voies covoiturage sur les axes structurants (A3/A4/A86/Périphérique) - cela fonctionne très bien aux USA, nous avons des années de retard sur ce point
  • Résorber les ruptures modales (pistes cyclables, bus)  pour rendre les déplacements courts aisés sans motorisation
  • Favoriser l'intermodalité (vélos autorisés dans tous RER, métros, etc.) pour les déplacements plus longs

Urbanisme :

  • Limiter la densification urbaine et sanctuariser certains parcs et zones forestières existantes
  • Végétaliser au maximum nos rues en supprimant autant de stationnement que possible (va avec la massification des mobilités douces et durables)
  • Développer l'agriculture urbaine / les jardins partagés
  • Identifier les îlots de chaleur et les résorber le plus rapidement possible avec des décisions fortes (et tant pis si ça grogne)

Energie : 

  • Le financement des batteries de maison (type Tesla Power Wall ou recyclage batteries automobile Nissan Leaf) devrait être supporté et incité par le territoire afin de stocker l'énergie au maximum en journée (solaire, géothermie, etc.) et de la restituer au besoin, ce afin de limiter les pics de consommation des matins et soirs - ce type de solution pourrait aisément être déployé sur maisons et immeubles existants et rendu obligatoire sur les nouvelles constructions afin de supporter l'objectif de réduction de 20% de consommation d'énergie
  • Des solutions de turbines légères (tourbillon ?) afin d'exploiter intelligemment la puissance de la Marne pourraient être déployées
  • Supprimer toutes les publicités lumineuses et de manière générale toutes les sources de pollution lumineuses (inclut une refonte de l'éclairage public avec des solutions moins polluantes / moins énergivores) - cela aidera également la biodiversité

Déchets :

  • Le meilleur déchet est celui que l'on ne crée pas... et il faut partir de ce point de départ pour déployer une politique de gestion des déchets : facturer la collecte au kilogramme par habitant, contrôler drastiquement le recyclage, favoriser les circuits courts, valoriser les productions locales, généraliser les composts dans les villes, immeubles et maisons

Exemplarité : 

  • La transparence de certains de nos voisins est souvent montrée en exemple quand notre opacité est largement décriée et souvent condamnée par des enquêtes de journalistes d'investigation ; l'exemplarité vis à vis du PCAET doit être exposée et accessible aux citoyens et les manquements à cette exemplarité doivent être lourdement condamnés - la confiance des citoyens est à ce prix et leur adhésion au plan également
  • De la même manière, les budgets de nos établissements publics, leurs consommations et leur efficacité doivent être accessibles

La Marne : 

  • Finaliser la bonne gestion des eaux pluviales pour enfin rendre la Marne baignable et exploitable (navettes fluviales électriques sur le modèle Batobus parisien ?)

Il y a tant à faire et surtout tant à faire rapidement. La bonne nouvelle, c'est qu'il y a beaucoup d'actions simples à réaliser. Encore faut-il qu'il y ait une vraie incitation territoriale ! On compte sur vous !

Le 30 mars 2021 Pascal B

Depuis quand les véhicules (voiture, vélo, trottinette, scooter, etc...) à propulsion nucléaire sont-ils non polluants ?

Sauver nos forêts, bois, arbres de quartier, parcs, oui, mais nous détruisons le peu de végétations que nous avons déjà, quand nous voyons les constructions en masse de logement autour du Grand Paris, il y a des tonnes de bétons (polluant) qui envahissent nos villes déjà étroites ?

Le 5 avril 2021 richard BOULANGER

Bonjour .

Je déplore qu'une loi oblige les communes de construire un fort pourcentage de logement sociaux , , c'est une obligation stupide de bétonner .

A propos des déchets il faut continuer de trier et éviter de prendre les rues pour des poubelles à chewingums , mégots et masques .

A propos d'énergie il faut se féliciter de payer l'électricité si peu cher grace au nucléaire et à l'hydrolique ; Sachons que les Allemands payent leur courant 80 % plus cher que nous et que pour les Danois c'est le double . Continuons ainsi et oublions les panneaux solaires qui ne fonctionnent que quand il y a du soleil et les moulins à vent qui ne fonctionnent qu'avec du vent à 80 km / h 

A propos de transition énergétique je n'en vois pas l'intéret car nous ne sommes pas plus forts que le soleil et que le climat a varié de tous temps comme le rapporte Emmanuel Leroy Ladurie dans son histoire du climat depuis l'an mille .Il faut savoir que les batteries ne sont pas recyclables et que leur prix va doubler d'ici peu à cause du rencherissement des matières premières qui les composent .

Enfin il faut savoir que ce qu'on raconte sur la nocivité du CO2 est une pure plaisanterie car il y en a tellement peu et que sans CO2 il n'y aurait ni végétation sur terre ni plancton en mer  Sachons aussi que le principal gaz à effet de serre est la vapeur d'eau ..

A propos du réchauffement , les climatologues l'ont chiffré entre 1850 et 2019 à 0.97 ° est ce si terrible ? 

Pour en savoir plus lisez la pièce jointe et dite MERCI BEAUCOUP au CO2  

MERCI BEAUCOUP au CO2_0.doc (28 Ko)
Le 9 avril 2021 Florence Gall

Bonjour, 

dans une premier temps, je souhaite regretter le format de cette consultation, très peu conviviale et moderne, qui n'incite pas les habitants à s'exprimer. Du coup, très faible nombre de réponses... Une présentation du PCAET à tous les élus des communes du PEMB serait une bonne chose, ou une présentation ludique en mode film de 3 minutes serait appréciable.

Le PCAET c'est notre avenir et nous concerne tous.

Je souhaite mettre l'accent sur les mobilités.

- le vélo : nécessité de coordonner tous les efforts pour avoir un vrai réseau maillé et sécurisé (sans oublier la traversée du bois, on peut aller de Vincennes à Saint Maurice pour le travail), en lien avec les transports en commun + soutien au développement de l'économie vélo (pas assez de réparateurs)

- les mobilités partagées : très bonne chose que de tenter de trouver une alternative à Autolib qui manque à de nombreux Grands Parisiens, qui ne souhaitent pas investir dans une voiture (polluante)

- la nécéssité de réviser le nombre de places de stationnement dans le PLUi dans une logique de non imperméabilisation. Je serai pour envisager un moratoire des permis de construire des projets à proximité immédiate des transports en commun intégrant une imperméabilisation des parcelles pour cause de stationnement (PC avant la loi LOM).

Enfin, il faudrait également avoir plus d'objectifs chiffrés dans les actions prévues.

 

Le 14 avril 2021 Patrick Conan

J'ai bien noté :

Augmentation du nombre de pistes cyclables

Augmentation du nombre de places de  stationnement spécifiques aux vélos..

Peut on les compléter en : situation actuelle, chiffres, raccordement au RER V et REV, intermodalité dans les gares?

Merci

Le 14 avril 2021 Philippe Vergez

De la part du Collectif de Défense des Jardins et Espaces Naturels du Val De Marne (www.dejaenat94.org)

L'objectif 1 du PCAET doit être renforcé.

Les ambitions sont trop beaucoup trop vagues. Le Territoire doit se donner les moyens d'influer fortement sur les projets commerciaux, fonciers, immobiliers dans les friches, parcs, jardins etc... Il n'est pas question de "préserver", mais de sauver et protéger tous les espaces naturels.
Le territoire doit donc envisager de pouvoir préempter des terres et sols en friches dans nos villes pour les préserver. Quand on voit que des villes comme Paris décident de retirer du bitume pour recréer des jardins, parcs, et allées, notre Territoire laisse faire les villes qui le compose, quand elles décident d'ouvrir des nouvelles rues ou routes, ou de bitumer et bétonner des espaces verts. Tous les espaces verts, même modestes, doivent être sanctuarisés, même si cela se fait au détriment des constructions de logements ou du développement économique.
Commençons par densifier l'habitat, autorisons les élévations de copropriété, comme cela se fait à Champigny près des Boullereaux. Densifions les zones industrielles, en les aménageant en hauteur au lieu de vouloir les étaler.

Ces projets immobiliers vont à l'encontre de la nécessité de préserver des îlots de fraîcheur en zone urbaine, des corridors de continuité écologique (trame verte) et la biodiversité qui s’y réfugie. Aujourd’hui, l’artificialisation est responsable d’émissions significatives de gaz à effet de serre et elle est l’une des causes les plus importantes de l’effondrement de la biodiversité en France.
Par exemple, les emprises de l’ex-VDO, friches, bois et jardins qui vont de la tour hertzienne de Chennevières à la future gare de métro Bry-Villiers-Champigny, font l’objet de projets d’aménagements qui ne nous paraissent plus du tout en phase avec les préoccupations sur le réchauffement climatique, la pollution, la chaleur dans les villes, et le respect de la biodiversité.
Le projet Altival d’une part et la future ZAC Paris Est d’autre part, vont artificialiser et imperméabiliser les sols malgré l’objectif « Zéro Artificialisation Nette » (ZAN), et la nécessité de préserver la nappe aquifère de Champigny.

Les projets comme Altival ou la ZAC de Champigny Est sont des projets d'un autre temps. Il est de changer la vision que nous avons des friches urbaines. Nos élus doivent cesser de considérer l’ex-VDO et tous les espaces verts comme ayant vocation à devenir des « réserves foncières », comme indiqué dans le PADD de Champigny Sur Marne, par exemple.

Un des moyens pour le Territoire d'influer sur les projets des Maires est de construire un PLUI contraignant :

Lors d'une récente consultation pour une modification du PLU de Champigny Sur Marne, nous avons demandé que les emprises de l'ex VDO au Plateau et aux Mordacs soient classées en ZONE N (naturelle). Nous devons préserver ces friches, ces jardins, bosquets, bois, arbustes. Il ne doit y avoir, ni route, ni béton dans ces espaces verts, qui sont les poumons naturels de tous les quartiers de notre ville et des villes alentours.

Nous espérons que le futur PLUI intègrera cette dimension.

Concernant l'objectif 2

Concernant le projet de voie de bus Altival :
Depuis des dizaines d'années, les quartiers hauts de Champigny ont été négligés en termes de transports en commun et de circulations douces. Le projet de voie de bus Altival ne va pas combler ces carences et nous pensons que d'autres tracés pour les bus sont possibles, à moindre coût pour la collectivité, tout en préservant la biodiversité et la nature et en désenclavant ces quartiers (classés Quartiers Politique de la Ville). Les tracés des autres bus comme le 208 doivent
être repensés, avec des voies en site propre prises sur l'espace aujourd'hui dévolu aux véhicules motorisés.
 

Concernant l'objectif 3

"inciter les acteurs à développer la production locale d'énergie". Il faut aller plus loin que cette vague intention. Comme il n'y aura pas d'éoliennes sur notre territoire, ni de barrages hydroélectriques (quoique, au barrage de Joinville...) C'est donc par la production d'électricité photovoltaique et les chauffe eaux solaires, que le territoire a sa carte à jouer.

Trop souvent, les constructeurs proposent des chauffe eau thermodynamiques dans les constructions neuve, dont l'efficacité et la performance en Ile de France est plus que douteuse.
Là encore, les PLU et le PLUI doivent imposer la pose de panneaux photovoltaiques sur toutes les constructions neuves, et imposer la pose de chauffe eaux solaires individuels (CESI). Un CESI permet d'être autonome à plus de 55% sur l'année en Ile de France (expérience personnelle)
Les batiments à énergie positive doivent devenir la norme (BEPOS)

Et pourquoi pas une aide aux particuliers qui veulent faire leur propre installation ? En labellisant des fournisseurs
qui s'engagent sur des produits fiables et accessibles que ce soit pour des panneaux photovoltaiques ou des CESI. Pourquoi ne pas favoriser l'innovation sur le territoire et inciter l'installation de fabricants de panneaux sur le territoire, et/ou le recyclage des panneaux ?

Le 15 avril 2021 SARAH BACQUE

Bonjour! J'habite au Perreux depuis un an.

 

Concernant les nuisances sonores (fiche action 1.1.1) ce sont les motos et assimilés qui me posent problème car ils font beaucoup de bruits surtout la nuit, malgré le confinement. Je ne comprends pas pourquoi le niveau sonore de ces engins n'est pas limité et je ne comprends pas pourquoi dans le contexte actuel ils sont de sortie pendant les heures de couvre feu. J'ai toujours peur que mon bébé se réveille la nuit à cause de ces engins!

 

Concernant la mobilité je trouve qu'il n'y a pas assez de bus par heure, notamment le 116. D'ailleurs les horaires d'arrivée de RER A à Val de Fontenay et de départ du 116 ne correspondent pas (fiche action 2.3.1) ce qui m'a fait attendre plus de 20 minutes plus d'une fois pour le prochain bus.L'offre de bus, trop réduite, n'encourage pas les habitants à abandonner leur voiture!

Il est compliqué de trouver un moyen direct d'aller aux 2 aéroports en transports en commun, cela oblige à avoir recourt aux taxis ce qui est cher et polluant. Il faudrait remédier à cette situation. C'est la même chose pour rejoindre les gares parisiennes.

 

Fiche action 3.5.1 et 3.5.2 Pas de solution de compost au Perreux sur le domaine public!

 

Il faudrait pouvoir visiter le centre de tri pour renforcer les convictions de ceux qui trient bien et convaincre ceux qui sont septiques.

 

Concernant la thématique "réduction des déchets/recyclage" fiche action 3.5.3 il manque une recyclerie là où je me trouve: les recycleries du Val de Marne sont trop loin. Cela permettrait une réduction des déchets, réemploi, aide aux citoyens, etc

L'association Leperreux21 qui organise des "recyclantes" cherche un local depuis longtemps, il faudrait leur en trouver un.

http://leperreux21.fr/site/nous-ne-renoncons-pas-au-contraire/

Très active sur facebook, les dons entre habitants permettent une économie circulaire très utile à tous!

La création d'une bricothèque qui permet d'emprunter des outils serait très utile pour les habitants.

 

Développer le covoiturage local (fiche action 2.1.1) est une bonne idée. On pourrait aussi développer des covoiturages pour aller à des endroits précis: la CPAM, la gare, l'aéroport, etc c'est à dire rassembler des personnes qui ont une voiture et qui vont à un endroit et les personnes qui n'ont pas de voiture ou qui ne peuvent plus conduire et qui veulent aller au même endroit. Cela renforce la solidarité et l'entraide.

 

Fiche action 2.2.1 Ce n'est pas possible de prendre le vélo car trop dangereux: la voirie est adaptée aux voitures et non aux cyclistes ni aux piétons. Même avec des pistes cyclables il y a toujours des endroits où vélos et véhicules seront en contact. Ayant été témoin d'un accident de vélo sur Paris (une femme s'est fait rouler sur la tête après s'être fait frôler par le véhicule, ce qui l'a fait tomber) entre 2 morceaux de piste cyclable, cela n'a fait que renforcer mon sentiment de crainte donc je n'ai pas de vélo.         .

Concernant la marche je trouve que les trottoirs de ma ville sont trop étroits. Surtout avec une poussette c'est parfois pénible. Je n'imagine même pas comment font les personnes en fauteuil!

 

Fiche action 1.2.1: Je ne comprends pas pourquoi il y a de nouvelles constructions au bord de la Marne qui est une zone inondable.

 

Fiche action 3.2.1 En 2021 le simple vitrage ne devrait plus exister. Les locataires doivent être protégés: il faut obliger les propriétaires à faire des travaux s'ils veulent relouer leur bien. Trop de propriétaires pensent que les loyers sont faits pour être encaissés, il faut créer une loi qui empêche de louer des logements qui ont des simples vitrages et dans l'idéal bloquer la location des passoires énergétiques qui coûtent cher aux ménages et qui polluent à cause de la surconsommation de chauffage notamment.

 

Bravo pour ce plan, j'espère que tout pourra être réalisé et même plus (nos contributions!).

 

Le 15 avril 2021 Nicole Bricot

Première remarque, il est tout à fait dommage qu’il n’y ait pas eu ni de communication, ni d’incitation de la part des villes du territoire, à faire participer les habitants à cette consultation, juste un message sur le Facebook de la ville, qui m’a toutefois permis d’en prendre connaissance.

Lorsque j’ai téléchargé les documents, oh secours, un document très technique, pas facile à aborder …Et le nombre de pages m’a vite effrayée.

Quelle chance deux élus du territoire, dont un de ma commune nous ont proposé un soir un atelier sur les grandes lignes de ce Plan et je les remercie, je salue leur initiative qui m’a permis de mieux appréhender les enjeux et m’a incité à communiquer de mon côté.

Ma première proposition, serait de créer un espace de communication collaboratif sur ce plan, une plate -forme, ou vous pourriez rende compte par communes des actions réalisées ou à l’étude.

En effet, la première interrogation lorsque l’on lit les fiches actions, qui me semble être la partie du plan la plus abordable, on ne voit aucun chiffrage, ni priorisation, et surtout on se demande de quelle façon les élus de notre territoire vont être incités à s’en emparer.

Vous pourriez comme l’a fait la Région, et le Conseil Départemental, mettre en place un appel à projets, accessible aux habitants, ce serait un bon moyen de les associer, et un bon moyen de faire connaître les actions. Parallèlement, vous pourriez nommer sur chaque commune des ambassadeurs chargés de faire connaître et d’associer mieux les habitants.

Il y a une très forte attente sur ma commune de petits projets que je vais vous citer dans le désordre ; ils ne nécessitent pas des financements très lourds et seraient les bienvenus….

  • Favoriser l’installation de récupérateurs d’eau de pluie, comme sur le principe de mise à disposition de composteurs, (j’apprécie ce service), fiche action 1.2.2, et mettre en place votre proposition de subvention territoriale de base pour l’achat de récupérateurs d’eau individuelle,
  • Participer au reste à charge pour les travaux de rénovation énergétique des ménages, nous allons avoir sur notre territoire Marne Europe, mais quand est-il pour aider les habitants des autres quartiers,
  • En tant que bénévole d’une association de locataires dans le quartier prioritaire des hautes Noues, j’applaudirais des deux mains, si on incitait les bailleurs à renforcer l’efficacité énergétique du parc social, les résidences sont des années 1970 et il y a à faire …plus que des petites interventions,
  • Soutenir tous les projets qui visent à mettre en place des actions de sensibilisation autour de la réduction des déchets, là encore, ce sont des actions qui ne coutent pas chers et seraient utiles,

On retrouve ces idées dans la fiche action 5.1.1, allez-y, associer la population à la végétalisation de l’espace urbain, sur ma commune on a plein d’idées et on ne demande que cela, organiser des concours citoyens, des défis par villes, allez dynamiser vos actions, rendez les vivantes

  • Enfin, soutenez la création de recycleries, il y en a si peu, et proposer des recycleries ambulantes comme la Bricollette que Paris Habitat fait intervenir dans le quartier des Hautes Noues et qui rencontre beaucoup de succès.

Je formulerais un vœu pour finir que ce Plan s’articule avec la mise en place du PLUi, pour lequel, j’espère vous ferez une véritable concertation :

  • Mettre en place une obligation de sauvegarder les espaces verts dans les futurs plans d’urbanisme,
  • Fixer un coefficient de pleine terre pour toute opération immobilière.

Et puis, favoriser l’usage du vélo sous toute ses formes (aide à l’achat, à la réparation) et surtout créer de véritables pistes cyclables qui nous permettraient de nous déplacer sans danger sur notre beau territoire.

Le 15 avril 2021 Jean-François PIRUS

Bravo pour le document diagnostic très riche qui constitue une mine d’informations pour toutes celles et ceux qui s’intéressent à l’environnement au plan local.

Les axes stratégiques sont cohérents et les 36 fiches actions laissent à penser que ce plan est ambitieux … sauf que les objectifs chiffrés manquent souvent et qu’une grande partie de ces fiches n'est associée à aucun planning de mise en œuvre...

Puisque ce plan doit être formellement voté par le Conseil du territoire, la moindre des choses serait d’associer au moins une action à chaque fiche et de la positionner dans le temps.

Plus spécifiquement, les fiches d’actions suivantes méritent d’être complétées :

  • Favoriser l’installation de récupérateurs d’eau de pluie [1.2.2]

Différents mécanismes d’incitation sont évoqués, y compris, la possibilité d’une subvention territoriale ; à défaut de prévision financière, un objectif de nombre d’installations visées sur la période serait un bon indicateur de la portée de cette action.

  • Accompagner les acteurs du territoire dans le renouvellement de leurs systèmes d’éclairage [lutte contre la pollution lumineuse - 1.3.2]

Des précisions concernant les modalités d’accompagnement envisagées seraient les bienvenues.

  • Intégrer les enjeux environnementaux dans les politiques d’urbanisme et d’aménagement [1.4.2]

Plusieurs des mesures proposées sont intéressantes ; compte tenu de l’impact potentiel de l’urbanisme sur l’environnement, un calendrier de mise en œuvre est plus que souhaitable.

Plus spécifiquement, concernant la proposition de fixer un coefficient de pleine terre pour toute opération y compris logement individuel, au vu du caractère fortement artificialisé du territoire, il serait bon de définir un seuil minimal suffisamment ambitieux pour qu’il puisse marquer une inflexion significative par rapport aux politiques d’urbanisme menées jusqu’à présent.

  • Faciliter l’accès aux véhicules propres et développer leur utilisation [2.1.2]

Le fait d’intégrer le GNV (Gaz Naturel pour Véhicules) dans la catégorie des véhicules propres est pour le moins surprenant, cette énergie fossile contribuant fortement au réchauffement climatique. Son impact en matière d’économie de CO2 est trop limité pour en faire une priorité de renouvellement de la flotte, au contraire du bio-GNV.

  • Mettre en place une cellule mobilité sur le territoire [2.4.2]

Elargir le « Comité citoyen de la mobilité » en un « conseil citoyen de la Transition Ecologique »

Je soutiens pleinement cette proposition de comité citoyen de la mobilité qui permettrait d’instaurer une « consultation permanente de la population » et propose de l’élargir à l’ensemble du périmètre de la Transition Ecologique » : d’une part, le sujet de la participation citoyenne ne doit pas se limiter au seul sujet de la mobilité, d’autre part, les sujets étant interdépendants, il paraît préférable d’avoir un comité unique à spectre large, plutôt que de démultiplier les instances consultatives.

  • Améliorer l’articulation entre les différents modes de transport [2.3.1]

« Etablir une cartographie exhaustive des coupures urbaines sur le territoire » est effectivement une priorité qui pourrait utilement intégrer le calendrier, vide à ce jour, de cette fiche action. Cette action devrait s’appuyer sur une large participation citoyenne.

  • Participer au financement du reste à charge en matière de rénovation thermique [3.1.1]

Une mesure qui paraît très ambitieuse, compte tenu des moyens financiers limités du territoire. Il s’agirait de préciser le ciblage envisagé pour pouvoir évaluer son impact réel.

  • Inciter les acteurs du territoire à développer la production locale d’énergie [3.4.2]

En matière de géothermie, le précédent PCAET soulignait déjà le potentiel dans le sous-sol de Bry-Villiers qui permettrait de subvenir aux besoins de chauffage de 4780 logements ; ce diagnostic est inchangé mais le plan d’action se limite à des actions de sensibilisation des élus quand la décision à prendre à court terme serait simplement de lancer des études plus approfondies de faisabilité.

Compte tenu du niveau très faible de production d’énergies renouvelables sur notre territoire (4,5% contre 16% au plan national), il me paraît absolument prioritaire de lancer ces études de faisabilité au plus vite.

Bien cordialement

Jean-François PIRUS

Conseiller municipal Villiers-sur-Marne

Le 16 avril 2021 Steeve MOTTEAU

Bonjour,

 La  Région Hauts-de-France a mis en œuvre une aide concrète visant à :

-       Accompagner, depuis le 1er janvier 2019, les habitants de la région à convertir leur véhicule à essence,

-       Améliorer le pouvoir d’achat des ménages,

-       Réduire la pollution de l’air due aux déplacements quotidiens.

Ces boitiers de conversion sont compatibles avec TOUS les véhicules essences , a savoir :

Véhicules essence + véhicules Hybride Essence-Electrique + véhicule Essence-GPL

L'installation rapide est encore un peu couteuse, mais les bénéfices financier ainsi que sur les rejets polluants sont bien réels.

Des le remplissage de nos réservoirs, on constate que l'odeur nauséabonde n'est pas présente, et lors des déplacements aucune différence n'est perceptive.

De plus, ces kits permettent toujours une fois installés la compatibilités avec toutes les Essences  (98 - 95SP - 95E10 - et enfin E85 prix moyen au litre 0,70 €).

Voici les Liens:

Convertissez votre voiture au bioéthanol avec la Région - Région Hauts-de-France

AIDES aux PARTICULIERS (hautsdefrance.fr)

La généralisation (voir même son amélioration) de ce type d'aide serait un point très fort sur notre Territoire et la Région, ainsi que les bénéfices sur la qualité de l'air et le porte monnaie des ménages.

De plus Les flottes de véhicules de nos Territoires pourraient (roulant à l'essence) facilement a titre d'exemple faire la promotion de ce type d'action.

Donc à quand ce type d'aide à la conversion sur nos Territoires et la Région.

Bien à vous,

Le 16 avril 2021 Chry Caporal

Il faut étendre les zones de faibles émissions à toutes les villes du territoire qu’elles soient à l’intérieur de la A 86 ou à l’extérieur. Pour favoriser une véritable amélioration de la qualité de l’air, il faudrait que le territoire s’engage dans des mesures fortes en créant dans toutes les villes des zones de faibles émissions, avec un réduction de l’accès à la voiture individuelle autres que pour les urgences et les personnes à mobilité réduite. Mette en place une réduction de la vitesse à 30 et une interdiction de circulation aux abords des écoles.

 

Le traitement des déchets du territoire par incinération des l’usine de Créteil avec son 3e four destiné à augmenter sa capacité de près de 25 % et la circulation de camions apportant des déchets d’autres villes va nettement dégrader la qualité de l’air pour les habitants et il n’est pas prévu d’y remédier dans ce PCAET

Le 16 avril 2021 Chry Caporal

Il manque à ce PCAET une prise en compte  de la biodiversité dans sa dimension territoriale autant en ce qui concerne la petite faune et la flore et en particulier un plan de protection des arbres d'une certaine taille. Les plantations d'arbres sont absolument nécessaires dans les espaces publics pour diminuer les îlots de chaleur et réduire la consommation d'énergie due à la climatisation.

Nous manquons aussi d'une vision à long terme sur l'éclairage nocturne qui perturbe aussi bien la faune (plus  80% des espèces sont nocturnes) que le sommeil des êtres humains. Il s'agit des lampadaires mais aussi les enseignes et les publicités qui bénéficient d'un certain laxisme.

Le 17 avril 2021 Dominique Berland

Mesdames, Messieurs,

Après avoir lu le diagnostic territorial et le programme d’action nous nous permettons en tant qu’association Transitions Nogentaises (association à vocation écologique, sociale et solidaire) de vous faire part de nos remarques sur le PCAET.

A la lecture de votre diagnostic il est plus qu’urgent d’agir et nous comptons sur votre programme pour faire entrer Paris Est Marne Bois dans une dynamique forte pour améliorer notre qualité de vie tout en préservant l’environnement.

Nous constatons à regret une très faible communication pour cette consultation auprès de l’ensemble des concitoyens alors que ce sujet engage notre futur.

La majorité des actions proposées dans votre programme bien que très détaillées n’ont pas de calendrier défini, ce qui malheureusement ne pousse pas les communes de Paris Est Marne Bois à s’engager suffisamment.

Voici nos remarques et propositions sur certaines de ces actions.

1.3.2 CRÉER DES ZONES PROPICES AU DÉVELOPPEMENT DE LA BIODIVERSITÉ EN VILLE, modalité 3. VÉGÉTALISER LES COURS D’ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES, LES PARVIS ET AUTRES ESPACES PUBLICS :

- Dans les crèches, écoles primaires, collèges, lycées et universités, et établissements d’enseignement supérieur etc,  il faut généraliser les cours oasis, voir les exemples de ce qui se fait à Paris : https://www.paris.fr/pages/les-cours-oasis-7389

- Dans les espaces de PEMB non accessibles au public comme le centre de traitement des eaux de Noisy le Grand, il faut favoriser la biodiversité en plantant plus de variétés de végétaux d’essence locales, et ne pratiquer plus qu’une ou deux tontes des pelouses par an.

1.3.2 CRÉER DES ZONES PROPICES AU DÉVELOPPEMENT DE LA BIODIVERSITÉ EN VILLE, modalité 4. LIMITER LA POLLUTION LUMINEUSE :

Il faut favoriser l’application des solutions proposées ci-dessous, sur tout le territoire :

– réduire l’éclairage inutile de longue durée et de trop forte intensité ;
– réduire la surface éclairée au sol en utilisant des lampadaires dont le faisceau lumineux est dirigé vers le bas ;
– réduire la portée de l’éclairage en diminuant la hauteur des lumières et leur puissance ;
– éviter l’émission d’une lumière se rapprochant de l’ultraviolet.

1.4.2 INTÉGRER LES ENJEUX ENVIRONNEMENTAUX DANS LES POLITIQUES D’URBANISME ET D’AMÉNAGEMENT

Les modalités de mise en œuvre sont très intéressantes.

Il nous semble important de favoriser la remise sur le marché des logements vacants et la transformation des bureaux pour éviter l’artificialisation des sols.

La présence d’un écologue dans les projets d’urbanisme et d’aménagement devrait être rendue obligatoire ( cf manifeste du CODEV)

2.1.2 FACILITER L’ACCÈS AUX VÉHICULES PROPRES ET DÉVELOPPER LEUR UTILISATION

Quelle que soit la motorisation des véhicules, il y aura toujours la pollution liée à l’usure de pneus et des plaquettes de frein. Nous ne pouvons en aucun cas parler de véhicule propre.

Nous proposons aussi de travailler sur ces aspects importants de la pollution de l’air notamment en éduquant les citoyens à l’éco-conduite.

2.2.1 FAVORISER LES DÉPLACEMENTS À PIED ET À VÉLO. Modalité  1. SUBVENTIONNER LES PARTICULIERS ET PROFESSIONNELS POUR L’ACHAT ET LA LOCATION DE VÉLOS :

Les subventions ne devraient pas aller uniquement au vélo électrique mais également à tous types de vélo.

Nous rajouterions une cinquième modalité avec les points suivants :

- Eduquer les utilisateurs de motos, voitures et camions sur le respect des règles du code de la route envers les cyclistes et les piétons à travers des campagnes de sensibilisation.

- mettre en avant les effets positifs de la pratique de la marche, du vélo : santé, moins de stress, gain financier, gain de temps, moins de pollution.

- Généraliser l’apprentissage du vélo à l’école primaire

2.4.1 ACCOMPAGNER LES ACTEURS ÉCONOMIQUES VERS UNE LOGISTIQUE URBAINE PLUS DURABLE

N’oublions pas de mettre en valeur le transport fluvial sur la Marne.

2.4.4 FAVORISER ACTIVEMENT LA REQUALIFICATION DE L’A4

Pourquoi le calendrier s’arrête-t-il en 2019 alors que tous les points cités n’ont pas été couverts ?

3.1.1 AMÉLIORER LA PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE DES BÂTIMENTS ET INCITER AU PASSAGE À L’ACTE

Nous proposons que PEMB établisse un partenariat avec DOREMI (comme la Région Ile de France vient de le faire) car cette entreprise de l’économie solidaire œuvre à rendre accessible aux particuliers des rénovations performantes. https://www.renovation-doremi.com/fr/

3.5.1 INCITER LES HABITANTS ET LES ACTEURS DU TERRITOIRE À RÉDUIRE LEURS DÉCHETS modalité 2. METTRE EN PLACE DES ACTIONS DE SENSIBILISATION À LA RÉDUCTION DES DÉCHETS :

Le dispositif Zéro déchet doit être généralisé et non pas seulement étendu. Il faut que ce dispositif soit réalisé tous les ans en le promouvant régulièrement avec pédagogie.

Il faut élaborer une réflexion et des actions en partenariat avec les commerçants car eux aussi doivent participer à la réduction des déchets. Par exemple, les boulangeries pourraient encourager le zéro déchets ce qui ferait économiser des tonnes de papier tous les ans.

3.6.1 RÉDUIRE L’IMPACT CARBONE DE LA COLLECTE DES DÉCHETS

Il faut aussi former les agents des services de la collecte des déchets à l’éco-conduite afin de consommer moins.

5.2.2 DÉVELOPPER DES PROJETS PÉDAGOGIQUES AVEC LES MILIEUX SCOLAIRES ET PÉRISCOLAIRES

Il faut créer des jardins potagers dans toutes les écoles (primaires, collèges, lycées, et établissements d’enseignement supérieur... )

6.1.2 S’ENGAGER DANS UNE DÉMARCHE D’ÉTABLISSEMENT ÉCORESPONSABLE

Il y a beaucoup d’autre modalités à mettre en œuvre, notamment sensibiliser à l’extinction des lumières, des écrans, des ordinateurs quand on ne les utilise pas.

6.3.1 RÉDUIRE LES CONSOMMATIONS ÉNERGÉTIQUES FOSSILES DES BÂTIMENTS PUBLICS

Dans la rénovation énergétique il faut inciter à l’utilisation de matériaux ayant un impact environnemental le plus faible possible, mais aussi produit localement.

 

Nous vous remercions de votre lecture et de bien vouloir prendre en compte nos remarques et propositions. Nous espérons qu’un agenda et un cadre précis accompagneront les actions du PCAET de PEMB. Les citoyens restent très attentifs à la préservation et à l’amélioration de leur cadre de vie.

Association Transitions Nogentaises

 

 

Le 17 avril 2021 Champigny en Transition

Ces dernières décennies, la prise de conscience des enjeux sociaux et environnementaux et de l’urgence d’agir a fait beaucoup de chemin. Aujourd’hui, un projet d’aménagement territorial ne peut plus être conçu sur la base des mêmes critères qu’il y a 15 ans, il se doit de favoriser la résilience locale, c’est-à-dire de permettre l’atténuation et l’adaptation face aux changements climatiques.

A toutes les échelles de l’Île-de-France, les collectivités ont intégré cet état de fait. Pour ne citer que quelques exemples :
- au niveau de la Région : Schéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE)
- au niveau du Département du Val-de-Marne : Schéma départemental d'aménagement et Schéma départemental des espaces naturels sensibles
- au niveau du la Ville de Champigny-sur-Marne :  Projet d’Aménagement et de Développement Durables (PADD)
- et au niveau du Territoire : ce PCAET.

Tous ces schémas, projets et plans mettent le développement durable au cœur des préoccupations. Cependant, l’espace en friche de 20 hectares sur l’emprise de l’ex-VDO, qui va de la tour hertzienne de Chennevières à la future gare de métro Bry-Villiers-Champigny, fait l’objet de projets d’aménagements qui ne nous semblent plus en phase avec ces préoccupations et la nécessité aujourd’hui de reconsidérer les priorités.

Le projet Altival d’une part (démarré il y a 15 ans, mais récemment revu à l’aune des enjeux écologiques) et la ZAC Paris Est d’autre part, visent à artificialiser les sols malgré l’objectif « Zéro Artificialisation Nette » (ZAN), la nécessité de préserver la nappe aquifère de Champigny, et plus généralement, la nécessité de préserver des îlots de fraîcheur en zone urbaine, le corridor de continuité écologique (trame verte) et la biodiversité qui s’y réfugie. Aujourd’hui, l’artificialisation est responsable d’émissions significatives de gaz à effet de serre et elle est l’une des causes les plus importantes de l’effondrement de la biodiversité en France.

Nous entendons l’argument écologique avancé par le projet Altival qui consiste à développer les transports en commun pour réduire la place de la voiture et désengorger le centre-ville, mais nous pensons que des alternatives pourraient être mises en place, sans bétonner l’espace naturel de l’ex-VDO et en servant mieux les quartiers environnants.

Nous souhaiterions qu’il y ait une cohérence entre les projets menés et les constats que vous avancez dans votre document de stratégie territoriale qui préconise une approche systémique dans la façon de mener les actions.

Dans votre diagnostic territorial, il est écrit p. 41 : "Les éléments de trame verte et bleue de Paris Est Marne & Bois identifiés et cartographiés par la région Ile-de-France, dans le cadre du SRCE, montrent que la Marne et l’ex-voie de desserte orientale (VDO), sont deux corridors et liaisons reconnus d’intérêt écologique en milieu urbain". Ajoutons que d’après le SDAGE, la VDO est un site remarquable pour son rôle par rapport à l’aquifère du Champigny, et que d’après SAGE Marne Confluence, il faudrait encourager la désimperméabilisation des sols pour privilégier la gestion à la source des eaux pluviales, protéger les zones humides, préserver les continuités écologiques et la restauration des cours d'eau actuels et anciens incluant le ru de la Lande.

Parmi les modalités de mise en œuvre de votre fiche action "Créer des zones propices au développement de la biodiversité en ville" (1.3.2), il est écrit : "Intégration de l’obligation de sauvegarder les espaces verts de pleine terre dans les Plu, Plui." En sera-t-il question dans le PLUI en cours d’élaboration ? Si oui, est-ce que ses objectifs "Poursuivre et développer la présence de la nature - favoriser le développement de la biodiversité en renforçant la place du végétal" et "Maîtriser l'imperméabilisation des sols" pourraient donner à l’ex-VDO une autre vocation que celle de « réserve foncière », comme indiqué dans le PADD de Champigny, et mettre en valeur ses qualités écologiques pour le territoire et ses habitants ?

Rappelons que lors de la canicule de 2003, le département le plus sévèrement touché a été le Val-de-Marne (surmortalité de + 171%). La surmortalité en banlieue pendant la canicule s’explique par le phénomène des îlots de chaleur urbains, mais aussi par les conditions de vie des habitant·e·s : logements surpeuplés et mal isolés, peu d’espaces verts, difficultés d’accès à l’eau pour certaines populations, bétonisation à outrance, pollution de l’air (source : rapport « Inégalités climatiques » de l’association Notre Affaire à Tous, 2020).

Rappelons enfin que dans le Pacte pour la transition que M. Jeanne a signé début 2020, le candidat élu s’est engagé, dans la mesure n° 13, à « Contribuer à la fin des projets et infrastructures qui augmentent les émissions de gaz à effet de serre et font reculer la biodiversité » et notamment à :

N1 • Mettre à jour les documents d’urbanisme du territoire pour (…) réévaluer la pertinence des zones identifiées “à urbaniser” et assurer une formation des services de la commune sur les conséquences de l’étalement urbain et de l’artificialisation des terres (…).

N3 • Adopter et diffuser d’ici 2022 un document de référence pour conditionner la construction et l’exploitation des projets d’aménagement à la réduction des émissions de GES et le maintien de la biodiversité du territoire, et généraliser son utilisation dans les constructions et opérations d’aménagement de la commune.

Malgré ses sols pollués par des années de dépôts sauvages, nous pensons que l’ex-VDO pourrait devenir un espace exemplaire en termes de nature en ville, et que de nombreuses initiatives encouragées par le PCAET pourraient s’y épanouir, notamment dans les domaines de l'Économie sociale et solidaire ou de l’agriculture urbaine, créant des emplois locaux par et pour les habitants du territoire.

A l’instar du projet CARMA, qui est un bel exemple de coopération territoriale autour de la résilience alimentaire, nous souhaitons qu’autour de l’ex-VDO, un projet de coopération territoriale puisse voir le jour. Citoyens habitant à Champigny et dans les villes environnantes, nous souhaitons pouvoir y participer activement, en veillant à ce que les enjeux de la résilience locale et les objectifs du PCAET soient bien pris en compte.

Co-signataires :
  Champigny en Transition
  Pacte pour la Transition à Champigny-sur-Marne
  Saint-Maur en Transition
  Boucles de la Marne Territoire en Transition
  Val-de-Marne en Transition

Le 17 avril 2021 Vincennes ActionClimat

Voir site internet https://www.vincennesclimat.fr

Le document en PJ présente la contribution de notre collectif, dont nous souhaitons que la diversité des membres, en termes d’âge, de sexe, de milieu socio-professionnel, de compétences, de sensibilités, puisse être une richesse à cultiver pour favoriser le foisonnement d’idées, au service des Vincennois et du territoire PEMB.

Notre collectif félicite l’initiative de cette consultation citoyenne, qui permet aux citoyen.ne.s de mieux comprendre le territoire, les actions envisagées pour une transition coordonnée vers un développement durable. Les citoyens et citoyennes sont de plus en plus concerné.e.s par ces sujets et conscient.e.s de l’urgence d’agir. Dans un tel contexte, le très faible nombre de contributions recueillies sur le site montre que la communication est insuffisante autour du document PCAET et que des formes complémentaires de consultation auraient été nécessaires.
Nous saluons spécifiquement la démarche et les efforts importants de celles et ceux qui ont porté l’élaboration du PCAET, ainsi que les nombreuses initiatives positives et idées d’actions qui sont portées par ce document. Et nous souhaitons dans le même temps mettre l’accent sur le fait que ces actions, dont certaines ont été exprimées il y a déjà plus de 4 ans, semblent à ce jour globalement peu avancées. Les moyens humains et financiers accordés à leur mise en œuvre doivent être à la hauteur des ambitions.

Ainsi, nous regrettons (probablement comme celles et ceux qui se sont le plus investis) que la partie « opérationnalisation » des actions soit à ce stade très insuffisante. Nous notons que la Mission régionale d’autorité environnementale a exprimé le même regret, tant pour le PCAET de PEMB que pour celui de la métropole du Grand Paris, dont il est une déclinaison.

Une idée, pour se traduire sur le terrain, doit être accompagnée par un objectif clair, des responsables identifiés, un planning et un budget. Et cette dernière touche, qui est à la main de chaque commune, semble manquer à ce jour et devrait à notre sens faire l’objet de toute l’attention des élus. C’est une question de respect du travail important accompli, qui ne doit pas rester à l’état de bonnes intentions mais se transformer urgemment en actions sur le terrain.

Le présent document n’exprime qu’une vision partielle de la richesse des propositions de notre collectif citoyen. Globalement, notre opinion est que le document pourrait être amélioré en :

  • Complétant le « bilan carbone » pour tenir compte des émissions indirectes induites par le territoire ;
  • Communiquant régulièrement sur l’évolution des émissions de gaz à effet de serre du territoire, au regard des engagements pris lors des Accords de Paris ;
  • Affichant une ambition plus marquée pour faire face à l’urgence environnementale et sociale, en déclarant l’urgence climatique ;
  • Enrichissant le plan d’action avec un certain nombre d’idées concrètes proposées par les citoyens ;
  • Fixant des objectifs chiffrés sur chaque action, déclinés par commune lorsque nécessaire ;
  • Complétant le dispositif de suivi et d’évaluation des actions, en créant un véritable tableau de bord des différentes actions du PCAET, précisant les responsabilités, le budget mobilisé et l’avancement des actions. Ce tableau pourra ainsi devenir l’outil principal de suivi, de communication, de débat et d’expression citoyenne sur les actions menées et coordonnées à l’échelle du territoire.

Le tableau et le récapitulatif en PJ présentent notre contribution, sous forme de questions et observations précises, sur une sélection de « fiches action » du PCAET.

Comme le prévoient tous les textes réglementaires en matière de Consultation citoyenne (https://www.modernisation.gouv.fr/sites/default/files/fichiers-attaches/boite-outils-demarches-participation.pdf ), nous attendons des réponses précises à chacune de nos interrogations, numérotées ci-dessous pour en faciliter le suivi, et sommes à la disposition des élus et des services techniques pour en discuter.

20210417_Contribution_VincennesActionClimat_PCAET_PEMB_final.docx (35.84 Ko)
Le 19 avril 2021 Dan Taïeb

Dans le PCAET du Territoire Paris Marne et Bois, il est dit que  La question relative au traitement des déchets devra être traitée en lien avec la problématique « sols et biodiversité » et la problématique « consommation d’énergie », les déchets étant à la fois potentiellement polluants et ressource d’énergie renouvelable »

Précisons, actuellement 80,6% des déchets ménagers et assimilés (ou déchets municipaux) sont incinérés dans des installations situées hors du territoire (Ivry sur seine et Créteil), après avoir engendré de lourds frais de collecte et de transport ( Deuxième charge financière des communes après les traitement des fonctionnaires municipaux, couvert par la levée de la taxe d’enlèvement des ordures managères) . La combustion des déchets permet une  production d’énergie  qui alimente des réseaux de chaleur, Mais le rendement est  faible puisque sont brûlés, en mélange, des  déchets organiques essentiellement constitués d’eau (30% des déchets en mélange)

Mais avant tout, en brûlant, nos déchets contribuent au réchauffement climatique par l’émission de gaz à effet de serre : l’incinérateur d’Ivry qui incinère 660 000t par an , émet 450 000t de C02.

Ce mode de traitement est également un gros contributeur à la pollution de l’air., avec des émissions de dioxyde d’azote (N02), des particules fines ( PM10) que la France, actuellement sous le coup d’une condamnation pour infraction à la directive européenne sur la qualité de l’air ,doit ramener en dessous des valeurs limites fixées par la directive européenne de 2008.. Les normes françaises concernant les émissions d’oxyde d’azote, le dioxyde de soufre, les particules fines (PM2,5) sont jugées trop permissives pour garantir la santé publique, selon le Rapport sur les politiques françaises de lutte contre la pollution de l’air , publié par  la Cour des Comptes : elle  demande de les rapprocher des valeurs guides de l’OMS .

Pour ces raisons le PCAET doit préciser comment le territoire entend réduire, dans quelles proportions, sous quels délais, ce recours à l’incinération pour le remplacer par d’autres modes de traitement plus conforme à la lutte contre le réchauffement climatique.(70 % de nos déchets ménagers sont recyclables) .

La valorisation énergétique des déchets permet certes d’d’obtenir une énergie de récupération, mais est abusif de l’appeler énergie renouvelable car elle est justement destinée à se réduire faute de matière première au fur et à mesure que les politiques tendant vers le zéro déchet vont se mettre en place en application des réglementations favorables à la prévention et à la réduction des déchets.

Par ailleurs cette énergie de récupération n’est pas durable puisqu’elle repose sur la combustion des plastiques  issus du pétrole fossile (actuellement 40% de nos ordures ménagères résiduelles) et de cartons-papiers  100% recyclables. Elle est obtenue par la destruction de ressources que la transition écologique entend préserver par le développement de l’économie circulaire.

La valorisation matière doit donc être privilégiée comme le prévoit la LTECV(2015) et surtout la loi contre le gaspillage alimentaire et l’économie circulaire (2020) en privilégiant le tri à la source des ressources contenues dans nos déchets en vue du recyclage

Le tri à la source des bio-déchets, obligatoire à partir du 1er janvier 2024, doit déboucher  sur une valorisation organique qui entre dans la problématique « sols et biodiversité » énoncée : dans le PCAET : le choix d’un compostage au plus prés des producteurs de biodéchets individuel ou collectif dans les différents quartiers mais aussi des plateformes de compostage dans des installations de service public directement assuré par le Territoire permettra, dans une logique de proximité, de réduire les coûts de collecte, de transport  et de traitement tout en produisant des fertilisants pour assurer de nouveaux espaces de biodiversité dans le territoire ou des flux commerciaux vers les agriculteurs qui ont besoin d’enrichir la vie de leurs sols aujourd’hui minéralisés par les produits chimiques .

La méthanisation des bio-déchets est justement inscrite dans les actions à développer, notamment à partir des bio-déchets mais elle doit être engagée dans des petites et moyennes unités pour éviter les accidents, les dysfonctionnements technologiques  mais aussi pour réduire les Gaz à effet de serre engendrés par les transports à distance : la relocalisation au sein du territoire permet un meilleur contrôle des dérives financières, des réadaptations successives  au gré des évolutions des flux  et surtout la création d’emplois locaux et non dé-localisables .

Dans le PCAET du Territoire Paris Marne et Bois, il est dit que  La question relative au traitement des déchets devra être traitée en lien avec la problématique « sols et biodiversité » et la problématique « consommation d’énergie », les déchets étant à la fois potentiellement polluants et ressource d’énergie renouvelable »

Précisons, actuellement 80,6% des déchets ménagers et assimilés (ou déchets municipaux) sont incinérés dans des installations situées hors du territoire (Ivry sur seine et Créteil), après avoir engendré de lourds frais de collecte et de transport ( Deuxième charge financière des communes après les traitement des fonctionnaires municipaux, couvert par la levée de la taxe d’enlèvement des ordures managères) . La combustion des déchets permet une  production d’énergie  qui alimente des réseaux de chaleur, Mais le rendement est  faible puisque sont brûlés, en mélange, des  déchets organiques essentiellement constitués d’eau (30% des déchets en mélange)

Mais avant tout, en brûlant, nos déchets contribuent au réchauffement climatique par l’émission de gaz à effet de serre : l’incinérateur d’Ivry qui incinère 660 000t par an , émet 450 000t de C02.

Ce mode de traitement est également un gros contributeur à la pollution de l’air., avec des émissions de dioxyde d’azote (N02), des particules fines ( PM10) que la France, actuellement sous le coup d’une condamnation pour infraction à la directive européenne sur la qualité de l’air ,doit ramener en dessous des valeurs limites fixées par la directive européenne de 2008.. Les normes françaises concernant les émissions d’oxyde d’azote, le dioxyde de soufre, les particules fines (PM2,5) sont jugées trop permissives pour garantir la santé publique, selon le Rapport sur les politiques françaises de lutte contre la pollution de l’air , publié par  la Cour des Comptes : elle  demande de les rapprocher des valeurs guides de l’OMS .

Pour ces raisons le PCAET doit préciser comment le territoire entend réduire, dans quelles proportions, sous quels délais, ce recours à l’incinération pour le remplacer par d’autres modes de traitement plus conforme à la lutte contre le réchauffement climatique.(70 % de nos déchets ménagers sont recyclables) .

La valorisation énergétique des déchets permet certes d’d’obtenir une énergie de récupération, mais est abusif de l’appeler énergie renouvelable car elle est justement destinée à se réduire faute de matière première au fur et à mesure que les politiques tendant vers le zéro déchet vont se mettre en place en application des réglementations favorables à la prévention et à la réduction des déchets.

Par ailleurs cette énergie de récupération n’est pas durable puisqu’elle repose sur la combustion des plastiques  issus du pétrole fossile (actuellement 40% de nos ordures ménagères résiduelles) et de cartons-papiers  100% recyclables. Elle est obtenue par la destruction de ressources que la transition écologique entend préserver par le développement de l’économie circulaire.

La valorisation matière doit donc être privilégiée comme le prévoit la LTECV(2015) et surtout la loi contre le gaspillage alimentaire et l’économie circulaire (2020) en privilégiant le tri à la source des ressources contenues dans nos déchets en vue du recyclage

Le tri à la source des bio-déchets, obligatoire à partir du 1er janvier 2024, doit déboucher  sur une valorisation organique qui entre dans la problématique « sols et biodiversité » énoncée : dans le PCAET : le choix d’un compostage au plus prés des producteurs de biodéchets individuel ou collectif dans les différents quartiers mais aussi des plateformes de compostage dans des installations de service public directement assuré par le Territoire permettra, dans une logique de proximité, de réduire les coûts de collecte, de transport  et de traitement tout en produisant des fertilisants pour assurer de nouveaux espaces de biodiversité dans le territoire ou des flux commerciaux vers les agriculteurs qui ont besoin d’enrichir la vie de leurs sols aujourd’hui minéralisés par les produits chimiques .

La méthanisation des bio-déchets est justement inscrite dans les actions à développer, notamment à partir des bio-déchets mais elle doit être engagée dans des petites et moyennes unités pour éviter les accidents, les dysfonctionnements technologiques  mais aussi pour réduire les Gaz à effet de serre engendrés par les transports à distance : la relocalisation au sein du territoire permet un meilleur contrôle des dérives financières, des réadaptations successives  au gré des évolutions des flux  et surtout la création d’emplois locaux et non dé-localisables .

Consultation du PCAET de Paris Est Marne et Bois_0.pdf (826.76 Ko)

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